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 Une fine neige magique [Libre]

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Teddy Maxwell
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Teddy Maxwell


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MessageSujet: Une fine neige magique [Libre]   Une fine neige magique [Libre] EmptyLun 15 Oct - 10:18

La neige tombait doucement à l’extérieur. Le mois de Novembre semblait précoce et l’hiver allait probablement être d’une froideur intense, puisque déjà au dehors, la température ne montait pas plus haut que les -10 degrés. La saison hivernale était probablement la favorite que Teddy, le temps des fêtes, la neige qui tombe, les moments magique qu’ils pouvaient y avoir par moment. Même si le jour de son anniversaire n’était plus, voir même loin d’être son favori maintenant… Il semblait ne pas éprouver la moindre émotion face à celle-ci. En faite, à chaque Noël depuis l’événement avec son beau père, le jeune homme revivait toujours le même cauchemard, faisant une crise intense, hurlant « Lâche-moi ! Laisse moi tranquille, je ne suis pas ton jouet ! » à qui voulait l’entendre, mais bien entendu, c’était « normal » chez lui. A chaque nuit de Noël, c’était ses hurlements qui réveillaient tout le centre, c’était ses pleurs qui poussaient les gens à poser des questions le lendemain, mais jamais il n’osait répondre quoi que se soit. Trop honteux de son passer, Teddy restait muet, se coupant des gens simplement par la peur de revivre les mêmes souvenirs. L’approche des autres étaient difficile pour lui, puisqu’à chaque fois, il revoyait le visage de son beau père, a chaque fois un simple effleurement lui rappelait combien il avait souffert dans son enfance, il n’était pas le pire, il en était conscient. Cela dit, il s’en foutait un peu. L’envie de ne plus repenser à tout ceci était tellement fort, que toute sa force semblait baser là dessus. Ne mangeant que très rarement, ne dormant qu’une heure par nuit ou encore une heure à chaque 15 minutes. Sa confiance il ne l’accordait qu’à très peu de gens.

Ne la donnant qu’aux personnes avec qui il s’entend le mieux ou encore avec ceux qui sont passablement proche de lui, comme Nathaniel, son coloc de chambré. Un garçon qui, tout aussi associable que lui, faisait ce qu’il avait à faire, mais qui posait quelques questions quand il pouvait se rendre compte de l’humeur du jeune Teddy. Par la suite, il y avait Tanja, une jeune fille qui semblait mentir plus souvent qu’elle ne respirait. C’était une demoiselle fragile, douce et malade, il l’avait su un jour en se rendant à l’infirmerie pour porté quelques dossiers à l’infirmière. Bien qu’il ignore la maladie de celle-ci, il savait qu’elle ne vivrait pas plus longtemps que 20 ans, du moins c’est ce qu’il crut comprendre… C’était une personne en qui il jugeait bon avoir confiance, tout comme Christina, qui l’avait sortit d’une crise une nuit alors qu’il se rendait aux toilettes, sans comprendre la raison, il s’était sentit suivit et avait paniqué, hurlant et se débattant…. Christina était venu le rejoindre, s’était pris quelques coups, mais n’avait pas bougée de son poste, le rassurant, depuis il pouvait facilement dire qu’elle n’était pas seulement une confidente, mais également une bonne amie.
Maintenant présent dans ce centre depuis plus de deux ans, Teddy avait eut la chance de connaitre plusieurs personnes, bien que tous ne figurait pas dans sa liste d’ami(e)s, probablement pas le temps ni l’envie ou plutôt la peur de faire connaissance et de se faire avoir une fois de plus … Bien que les choses semblaient aller dans l’autre sens, qui pouvait être réellement sur des intentions des autres ? Surement pas lui …

Assit sur une vieille chaise de bois, son énorme pull à rayure noir et bleu sur le dos, le jeune homme s’était emmitouflé dans une énorme couverture chaude, une tasse de chocolat chaud entre les mains, le tout sur le balcon du centre. Son regard perdu dans les profondeurs de la forêt un peu plus loin, il ne semblait pas réellement voir la neige qui tombait délicatement, lui effleurant doucement la joue, laissant une tracée humide sur celle-ci. L’air pensif, il prit une gorgée de son chocolat, soufflant sur l’énorme chamalow qui flottait sur celui-ci. La nuit tombait doucement, alors qu’il restait là, sagement assit, les pieds ramener sur la chaise, un petit sourire en coin se dessina sur son visage… Jamais depuis quelques semaines il ne s’était sentit aussi paisible, quelques choses lui réchauffait le cœur en ce moment, possible qu’inconsciemment la neige l’aidait à se sentir calme … Mais le calme qui régnait chez lui allait probablement se rompre d’ici quelques minutes, puisque des pas semblait se faire entendre derrière lui … Bien sur, lui qui en temps normal devenait alerte à toute éventualité, ne bougea pas, fixant toujours le ciel gris qui laissait tomber quelques flocons sur le sol et le balcon devant lui …
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Charlie Spellwood
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MessageSujet: Re: Une fine neige magique [Libre]   Une fine neige magique [Libre] EmptyLun 15 Oct - 15:08

[je peux? ^^]

*Numéro un, numéro un, ils ont dit numéro un. Un. 1. Un. 1. C’est pas compliqué, c’est le premier! Le un! La chambre numéro un. C’est exactement les mots qu’a employés la dame, les mêmes mots, exactement comme cela…*

"La chambre numéro un."

*Voilà! Pas plus compliqué que ça. La…chambre…numéro…un. Point. La chambre avec le numéro un inscrit dessus. J’ai même prit la peine de demander en quelle couleur il était inscrit et elle a répondu en noir. La chambre numéro un avec un 1 inscrit dessus en noir. En relief? Que j’ai demandé à la dame, et elle a répondu, oui, en relief. La chambre numéro un avec un 1 inscrit dessus en noir. En relief! La chambre numéro un avec un 1 inscrit dess-*

"Ouïe!"

Une porte ouverte, là comme ça dans le couloir. Ouverte et dans le chemin de Charlie qui, trop absorbé par ses réflexions, n’avait pas venu venir cette porte ouverte, stupidement ouverte par un stupide individu! Et alors, bang dans le front! Il en avait même perdu sa casquette. Il lâcha sa valise, se pencha pour ramasser son précieux couvre-chef et le remettre sur sa tête dont le devant était désormais décoré d’une petite bosse. Charlie empoigna de nouveau son unique bagage et continua son chemin en contournant la porte et en jetant à l’intérieur de la pièce un regard malveillant. Il reçu en retour un sourire, ce qui le fit froncer davantage les sourcils et qui le fit accélérer le pas.
Qu’est-ce qu’elle avait à sourire la petite dame d’abord!? Elle se moquait de lui, la coquine?! Il n’y avait rien de drôle dans tout ça, même que c’était plutôt malencontreux comme histoire! Elle aurait dut avoir honte d’avoir ainsi causé un tel accident!
Porté par un élan de super-héros, Charlie enfila sa cape invisible de justicier, abandonna sa valise et retourna vers la porte. Il se planta dans l’ouverture et, de son regard le plus méchant, fixa la demoiselle postée à quelques mètres plus loin un instant et, d’un geste vif, claqua la porte.
Il soupira un bon coup, sentant qu’il avait accomplit quelque chose de bien en apprenant quelque chose à cette impertinente, et retrouva sa valise afin de continuer sa quête de la chambre numéro… La chambre numéro…numéro…

"J’AI OUBLIÉ!"

Outré, paniqué, horrifié! Charlie se stoppa net dans le milieu du couloir désert, la bouche grande ouverte, les yeux exorbités par le choc de ce trou béant et noir, terrible trou dans sa mémoire qui lui jouait des tours cruels. Sa tête entre ses deux mains, ses cheveux entre ses doigts, sa casquette relevée sur le dessus de sa tête, il planta ses ongles dans son cuir chevelu, comme si ce geste pouvait éveiller quelques neurones endormis qui lui permettraient de retrouver son chemin mais, rien à faire. Il laissa mollement tomber ses mains le long de son corps, découragé, l’air désormais dépité, complètement défait et dépassé par la déchéance de son esprit chaotique.
Perdu, déjà. Charlie ne savait plus où il devait aller, il ne savait plus comment y aller. Il aurait dut prendre un plan!

"J’aurais dut prendre un plan! Lui demander mieux, le répéter, encore et encore, l’écrire sur un papier… Ou dans ma main! J’aurais dut, j’aurais dut! Mais je l’ai pas fait!"

Il frappa brutalement du pied, un coup sec contre le plancher pour faire évacuer un peu de cette frustration qui l’avait soudainement assaillit. Lui qui avait si fière allure la minute précédente, dans ses beaux habits. Son pantalon tout neuf, sa chemise repassée, sa veste en lainage vert forêt, la cravate que Jérémy lui avait donnée et surtout, sa belle casquette! Il était prêt! Et il fallait qu’une bêtise, encore, vienne tout gâcher…
Il regarda autour de lui, à la recherche d’un signe, quelque chose pour lui rappeler, n’importe quoi, un détail, une aide quelconque, mais rien, il n’y avait rien. Il était seul. Si seulement un petit oiseau lui avait soufflé à l’oreille quel était ce fameux chiffre que tous ses méninges, du moins ceux en fonction, s’efforçaient de rechercher dans les méandres de son cerveau.
Docteur Fisher.
Allez savoir pourquoi, c’est le visage de cet homme qui lui vint à l’esprit et auquel il s’accrocha comme à une bouée de sauvetage jetée dans une mer houleuse qui ne veut rien de moins que nous avaler tout rond. Tout y était, là dans la tête de Charlie. Les petites lunettes rectangulaires, la barbe de quelques jours, aussi claire que les cheveux châtains gardés courts, légèrement ondulés, et la dernière chemise qu’il portait, bleue pâle qui rappelait les draps de son lit à Charlie. Il avait cet air attentif, présent, concentré vers Charlie, pour Charlie.

*Ok docteur, je fais quoi maintenant?*

Que lui aurait-il dit pour l’aider, ce cher docteur Fisher? Hey bien d’abord il aurait dit qu’il s’attardait trop aux détails.

*Oui bon, d’accord, mais je fais quoi?*

Ensuite, il aurait sans doute ajouté quelque chose comme…concentre-toi. Facile à dire! Mais moins facile à faire, quand on est perdu… Tout de même, Charlie tenta la chose et ferma même ses yeux, question de faire disparaître un bon nombre de stimuli qui risquaient de faire échouer toutes tentatives de concentration. Et donc, les paupières closes, il songea à la dame qui lui avait indiqué sa chambre… Et plus la concentration le gagnait, plus il semblait tendre l’oreille vers quelque chose, littéralement. Son air attentif, son cou qui s’étirait lentement vers le bout du couloir, tout son être tendu vers la voix qui lui annoncerait la clé de l’énigme… Qui lui dirait… lui dirait…

"Hey monsieur!"

Charlie ouvrit les yeux, regarda autour de lui.

"Ici, en bas!"

"Non d’un p’tit bonhomme!"

"Ha ha. Très drôle." Fit l’autre en croisant ses petits bras sur son petit corps.

"Pardon… C’était pas voulu… Mais dites-donc je croyais pas que les… enfin… les gens de votre… genre… habitaient dans le coin!"

"Hey ben oui! Surprise! Bon écoutez, je cherche un endroit. Paraît-il qu’il y aurait une terrasse dans le coin."

"Ah oui!? C’est que j’suis nouveau aussi alors, je connais pas trop la place… Désolé. Je cherche un endroit, moi aussi, une chambre, mais je me souviens plus laquelle, c’est bête…" Affirma Charlie en se grattant le dessus de la tête, le regard dans le vide.

"Ah ça pour être bête, ça l’est!"

"Hey! … Hey vous êtes où p’tit monsieur!? Monsieur!"

Charlie se mit à chercher le petit bonhomme dans le couloir, se remettant du coup à avancer. Il ne savait où il allait, en fait, il n’y pensait pas, il cherchait seulement à retrouver le bonhomme.

Moooonsieeeeuuur! Heeeeey ooooh! Monsieur z’êtes où!? Euh… J’l’ai "trouvé votre… jardin! Héhé…! Monsieur! P’tit bonhomme! Mon-"

Cette fois, il se garda de toute expression verbale de douleur, une grimace estampée contre la vitre de la porte coulissante de la terrasse suffit. Charlie retomba sur le derrière. Et oui, il s’était prit la porte close en pleine poire… Rien de très surprenant, en fait…
Le choc lui fit lâcher sa valise. Il se releva en se frottant le nez d’une main et alors seulement, le vit, lui, un grand bonhomme cette fois, blondinet, de l’autre côté de ce qui avait manqué de le tuer. Charlie ouvrit la porte coulissante, oublia sa valise derrière lui et sortit sur la terrasse. La vue de la neige qui tombait le fit sourire. Malgré tout, malgré sa « poc » dans le front et son nez endolori, le jeune homme sourit. La neige lui rappelait son chez lui. Son regard traversa le paysage, jusqu’à s’arrêter sur le visage du pensionnaire. Charlie retrouva son sérieux.

"Dites- il s’interrompit. Le farfadet de tout à l’heure, il l’avait inventé, c’était clair, seulement il n’y avait pas pensé, avant maintenant. Il se garda donc de demander au garçon s’il avait vu petit bonhomme courir. Euh rien… Ah oui en fait! Euh non… Il fit volte-face, se maudissant intérieurement d’être aussi stupide. Il retourna vers la porte, mais avant de la franchir, fit face à l’autre encore une fois. Ben moi c’est Charlie. J’suis nouveau… Sa mère lui avait toujours dit que la politesse était la clé! La clé de quoi? Ça il n’en savait rien… Mais bon, si sa mère le disait… Toi… t’es qui? T’es ici pour devenir plus intelligent, toi aussi?"
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